« Et si cet été, tu n’avais rien à prouver ? »

L'été est là,

Et avec lui, peut-être, cette envie de souffler.
Mais aussi cette tension intérieure : est-ce que j’ai le droit, moi, de vraiment m’arrêter ?
Ralentir, est-ce que ça se mérite ? Est-ce que je peux me le permettre sans culpabiliser ?
Est-ce que tout ne va pas s’écrouler si je lâche un peu ?

Que tu sois salariée, entrepreneure, maman, les trois à la fois, ou tout autre chose encore…
il est probable que tu aies donné beaucoup de toi ces derniers mois.
Que tu aies porté. Pensé pour les autres. Anticipé. Géré.
Et peut-être que dans cette saison d’été, une part de toi aimerait simplement… ne plus faire.



Mais voilà : le mental s’agite.

Il y a la peur de la charge qui s’accumule, la crainte de la reprise, ou cette impression étrange de "perdre du temps" si tu ne profites pas activement.

Ce que je voudrais te dire ici, c’est que tu as le droit de ralentir.
Ce n’est pas un caprice. Ce n’est pas une faiblesse.
C’est une forme d’hygiène intérieure. C’est du soin.

Et si on arrêtait, l’espace d’un instant, de croire qu’on doit mériter le repos ?
Et si l’été n’était pas un projet à réussir, mais un temps pour ralentir ?
Un terrain où l’on peut se retrouver, sans autre ambition que celle de respirer.



La santé mentale ne prend pas de congés, elle. Et pourtant, c’est souvent pendant les pauses que les tensions accumulées émergent: fatigue, anxiété, culpabilité, surcharge mentale...

Prendre soin de soi, ce n’est pas seulement poser un masque sur le visage ou s’offrir un bain.
C’est oser mettre en pause les injonctions, revenir à l’essentiel, à ce qui nous ressource vraiment.

Ralentir, ce n’est pas fuir. C’est se retrouver.


Exercices simples, à adapter selon ton rythme et ta réalité.

  • Définir une zone de repos non négociable chaque jour. (30min ou plus sans téléphone, sans objectif)
  • Poser des limites claires avec le travail, même en freelance: (message d’absence, déconnexion des applis.)
  • Ecrire une lettre à son MOI de septembre (pour se rassurer, poser des intentions, libérer la peur de la reprise.)
  • Accueillir les petits plaisirs sans but (marcher sans montre, siester, lire, contempler.)


Et si ralentir était un acte engagé ?

S’autoriser à ne pas performer son été.
S’autoriser à ne rien faire d’utile.

C’est aussi ça, résister.
Résister à l’idée que notre valeur dépend de ce que l’on produit.

Et si cet été, tu devenais celle qui inspire une autre façon d'être au monde ?


Laurie, coordinatrice et experte BonHer
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