Cette violence dont on ne parle pas

Il ne m’avait jamais frappée.

Jusqu'à ce soir là...

Alors j’ai cru que ce que je vivais n’était pas vraiment de la violence.

 

Et pourtant, chaque soir, j’avais une boule au ventre.

Je surveillais mes mots.

Je mesurais mes gestes.

J’anticipais ses réactions.

 

Il y avait les remarques blessantes, les blagues qui piquent, les silences froids.

Les regards qui font mal.

Et cette peur sourde, permanente, qui me faisait douter de moi.

Mais comme il n’y avait pas de coups… je suis restée.

Jusqu’à cette nuit là.

Jusqu’à ce que la peur de m’oblige à partir.

 

Et je me suis longtemps demandé : pourquoi j’ai attendu ?



1 féminicide sur 3 n’est précédé d’aucune violence physique

C’est un chiffre glaçant :

Dans un tiers des féminicides, la première violence physique est aussi la dernière.

(Source : ministère de l’Intérieur)

 

Pas de main levée avant.

Mais souvent, des mois, voire des années de violences psychologiques.

Celles qui ne se voient pas.

Celles qu’on minimise.

Celles qu’on supporte.

 

Parce qu’on se dit qu’on exagère.

Parce qu’on ne se sent pas légitime.

Parce qu’on espère que ça va changer.

 

La violence psychologique, c’est quoi ?

C’est quand tu vis sous tension.

Quand tu t’adaptes en permanence.

Quand tu sens que tu n’es jamais assez… ou toujours trop.

 

C’est quand tu :

    •    Ressens une angoisse dès qu’il rentre à la maison

    •    T’excuses tout le temps, même sans savoir pourquoi

    •    Évites les sujets qui fâchent

    •    Te fais toute petite

    •    Ne te sens plus libre d’être toi-même

    •    Te dis que c’est toi le problème

 

La violence psychologique ne laisse pas de marques sur la peau.

Mais elle marque l’estime, l’énergie, l’âme.

Elle détruit à petit feu.

 

Tu ne sais pas si ce que tu vis est “normal” ?

C’est justement le piège de ce type de violence :

elle brouille les repères.

Tu te demandes si tu exagères.

Si c’est de ta faute.

Si c’est “juste un moment difficile”.

Pour t’aider à y voir plus clair, je te conseille un test simple et bien fait :

Fais le test sur opale.care

Parfois, poser les bonnes questions suffit à ouvrir les yeux.

 


 

Ce que tu ressens suffit. Tu n’as pas besoin de preuves.

Tu n’as pas besoin d’un bleu pour avoir mal.

Tu n’as pas besoin d’une crise pour demander de l’aide.

Ta peur suffit. Ton inconfort suffit. Ton intuition suffit.

 

Et surtout : tu n’es pas seule. on est là.

Je suis Alice Develle, fondatrice de BonHer, et si tu as besoin tu peux m'écrire via la messagerie directement 💛.