Pourquoi on ne demande pas d’aide (et comment changer ça)

 

“Je vais m’en sortir, ça va passer.”

 

C’est souvent par là que ça commence.

On pense qu’il faut tenir.

Qu’on doit gérer seule.

Qu’il y a pire ailleurs.

Qu’on va bien finir par y arriver.

 

Et pourtant, au fond, on est à bout.

Fatiguée. Perdue. Épuisée de faire semblant.

Mais on garde le masque.

Parce que demander de l’aide, ça fait peur.



 

Pourquoi c’est si difficile ?

 

Il y a plein de raisons, conscientes ou non, qui nous empêchent de tendre la main :

 

  • La peur d’être jugée. On se dit : “Qu’est-ce qu’on va penser de moi ?”

  • La honte. Celle de ne pas réussir à gérer seule, comme si c’était un échec.

  • Le rôle qu’on s’est donné. Être forte. Être celle qui soutient, pas celle qui craque.

  • Les expériences passées. Peut-être qu’on a déjà demandé, et qu’on ne nous a pas entendue.

  • Le conditionnement. Être une “bonne mère”, une “bonne femme”, une “bonne pro”, ça veut souvent dire ne pas déranger, ne pas flancher.

 

Résultat : on attend.

On accumule.

On serre les dents.

Et parfois, on s’effondre.

 

Demander de l’aide, ce n’est pas un aveu de faiblesse. C’est un acte de puissance.

 

 

C’est oser dire :

“Je compte aussi.”

“Je n’ai plus envie de porter seule.”

“Je mérite d’être accompagnée.”

 

Et cette prise de conscience peut tout changer.

 

 

Comment on peut (ré)apprendre à demander ?

 

 

Voici quelques pistes simples et douces :

 

  • Commencer petit. Demander un coup de main ponctuel, un moment d’écoute, un conseil. Ce n’est pas “trop”.

  • Nommer ce qu’on ressent. Juste dire : “Je suis fatiguée”, “je suis perdue” ou “je ne vais pas très bien” est déjà un acte fort.

  • Choisir la bonne personne. On ne se livre pas à tout le monde. Mais il y a des gens qui peuvent entendre. Et aider.

  • S’autoriser à être humaine. Tu n’as pas à tout gérer. Tu n’as pas à savoir. Tu as le droit d’avoir besoin.

  • Utiliser les ressources à disposition. Une marraine BonHer, une experte, le chat SOS… parfois, c’est plus facile de parler à quelqu’un de neutre, sans enjeu.

 



BonHer est justement là pour ça.

 

Pour que tu n’aies plus à attendre d’être au bord du gouffre pour demander de l’aide.

Pour t’offrir un espace bienveillant, sans jugement, à ton rythme.

 

  • Tu peux parler anonymement dans le chat SOS, 24h/24

  • Être écoutée par une marraine formée, qui est passée par là elle aussi

  • Ou consulter une experte à prix solidaire, pour retrouver ton équilibre

 

 

Demander de l’aide ne fait pas de toi quelqu’un de faible.

Ça fait de toi quelqu’un qui a décidé de ne plus se négliger.

Et ça, c’est profondément courageux.

 

→ Retrouve tout cela sur notre app

→ Et si tu as juste besoin d’un premier pas, le chat SOS est là. Maintenant.