“Je vais m’en sortir, ça va passer.”
C’est souvent par là que ça commence.
On pense qu’il faut tenir.
Qu’on doit gérer seule.
Qu’il y a pire ailleurs.
Qu’on va bien finir par y arriver.
Et pourtant, au fond, on est à bout.
Fatiguée. Perdue. Épuisée de faire semblant.
Mais on garde le masque.
Parce que demander de l’aide, ça fait peur.
Pourquoi c’est si difficile ?
Il y a plein de raisons, conscientes ou non, qui nous empêchent de tendre la main :
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La peur d’être jugée. On se dit : “Qu’est-ce qu’on va penser de moi ?”
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La honte. Celle de ne pas réussir à gérer seule, comme si c’était un échec.
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Le rôle qu’on s’est donné. Être forte. Être celle qui soutient, pas celle qui craque.
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Les expériences passées. Peut-être qu’on a déjà demandé, et qu’on ne nous a pas entendue.
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Le conditionnement. Être une “bonne mère”, une “bonne femme”, une “bonne pro”, ça veut souvent dire ne pas déranger, ne pas flancher.
Résultat : on attend.
On accumule.
On serre les dents.
Et parfois, on s’effondre.
Demander de l’aide, ce n’est pas un aveu de faiblesse. C’est un acte de puissance.
C’est oser dire :
“Je compte aussi.”
“Je n’ai plus envie de porter seule.”
“Je mérite d’être accompagnée.”
Et cette prise de conscience peut tout changer.
Comment on peut (ré)apprendre à demander ?
Voici quelques pistes simples et douces :
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Commencer petit. Demander un coup de main ponctuel, un moment d’écoute, un conseil. Ce n’est pas “trop”.
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Nommer ce qu’on ressent. Juste dire : “Je suis fatiguée”, “je suis perdue” ou “je ne vais pas très bien” est déjà un acte fort.
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Choisir la bonne personne. On ne se livre pas à tout le monde. Mais il y a des gens qui peuvent entendre. Et aider.
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S’autoriser à être humaine. Tu n’as pas à tout gérer. Tu n’as pas à savoir. Tu as le droit d’avoir besoin.
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Utiliser les ressources à disposition. Une marraine BonHer, une experte, le chat SOS… parfois, c’est plus facile de parler à quelqu’un de neutre, sans enjeu.
BonHer est justement là pour ça.
Pour que tu n’aies plus à attendre d’être au bord du gouffre pour demander de l’aide.
Pour t’offrir un espace bienveillant, sans jugement, à ton rythme.
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Tu peux parler anonymement dans le chat SOS, 24h/24
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Être écoutée par une marraine formée, qui est passée par là elle aussi
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Ou consulter une experte à prix solidaire, pour retrouver ton équilibre
Demander de l’aide ne fait pas de toi quelqu’un de faible.
Ça fait de toi quelqu’un qui a décidé de ne plus se négliger.
Et ça, c’est profondément courageux.
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→ Et si tu as juste besoin d’un premier pas, le chat SOS est là. Maintenant.